Le bilan des premiers mois en Asie – Voyager au féminin

Chères lectrices,

 

Dix jours avant notre grand départ pour la folle aventure, je vous faisais part de mes interrogations existentielles sur la coquetterie et l’hygiène féminine lorsque l’on vit pendant un an, à l’autre bout du monde, avec pour seule maison un sac à dos de 70L. En ce mois de juillet 2013, quatre mois sont (déjà) passés et je vous dois le premier bilan de ce tour du monde en mode « routarde mais girly ». Dans cet article, je reprendrai donc les différents sujets sur lesquels je m’étais interrogée avant le départ, et auxquels j’avais tenté de trouver des solutions, en essayant de vous apporter des éclaircissements avec ma toute jeune expérience de « backpacker » pas encore très bien rodée.

 

Le maquillage

Initialement, je pensais partir avec une trousse à maquillage très légère, c’est parfait, je m’y suis tenue (malgré les jolis coffrets-voyage à maquillage qui m’ont été offerts avant le départ). Un simple mascara, un crayon (et son taille-crayon), un eye liner et c’est tout. Impossible d’envisager un fond de teint ou un quelconque fard à paupières, nous sommes dans des pays humides et chauds donc ils s’avèrent être inutiles, sauf si je veux ressembler à un clown au maquillage dégoulinant ! Pour information, l’utilisation de l’eye liner s’est révélé possible mais un peu compliqué, compte tenu de l’humidité ambiante et de la chaleur, le produit fait parfois des paquets et demande un peu plus de patience pour l’application. Et en fin de journée, sans même vous avoir frotté l’œil une seule fois, il n’y a déjà plus rien ! Dans ce cas, même pas besoin de démaquillant ! Quant au démaquillage, puisque nous en parlons, j’avais prévu une lotion démaquillante qui m’a été utile mais pas tant que ça puisqu’au final du simple savon et de l’eau font étrangement bien l’affaire. Ceci dit, j’ai tout de même trouvé très ingénieux mon achat de lingettes démaquillantes (surtout pour l’Inde). Flo, lui, dénigrait mes fabuleuses lingettes en disant : « mais prends pas ça, c’est lourd et ça va pas te servir », et ce jusqu’à notre arrivée en Inde. Dès notre première rencontre avec la pollution ambiante et les nuits dans les transports, Monsieur a fini par craquer en me mendiant une de mes merveilleuses lingettes et ce en implorant : « S’il te plait, Ô déesse de la prévoyance toujours si belle et si fraîche après une nuit sans sommeil à dormir entre les rats ! ». Bref, l’affaire est à faire, Mesdames ET Messieurs, prévoyez toujours un paquet de lingettes nettoyantes ou démaquillantes, ça pourrait vous soulager temporairement de nombreux désagréments liés à la saleté et à la fatigue.

 

Les lotions nettoyantes

Ah… les produits et les lotions nettoyantes… A savoir que je parle ici de shampoing, dentifrice, gel douche, gel intime, crème hydratante, etc. Nous, on se pensait gros baroudeurs à se nettoyer de la tête aux pieds en passant par la bouche avec du sable du désert. Mais non ! Nous sommes tout de même partis avec 4 savons (2 savons de Marseille et 2 savons du Dr. Bronner) pour gagner le plus de place et le plus de poids dans nos bagages. Résultat… Deux semaines à peine passées en Inde et je m’achetais déjà un shampooing Dove de 350ml, parce que je ne me sentais pas assez sauvage pour finir avec une coupe rastaquouère. Les 4 savons nous aurons tenu trois mois. Pour la suite, nous avons fini par opté pour un gel douche classique car transporter un savon mouillé dans une boîte à savon cassée constitue, au strict inverse du petit bonheur simple, le « petit truc de merd* qui fait chi** ». Ensuite, j’ai également acheté un pot de crème hydratante pour le corps car ici, il y a du soleil (pour ne pas dire beaucoup trop de soleil), et comme je ne suis pas fan des peaux flétries des femmes addictes au bronzage, il faut hydrater le tout ! Arrivés en Thaïlande, royaume de la coquetterie féminine, on trouve de tout partout, parfait… mais en taille XXS : petit shampooing, petit déodorant, petite crème solaire… D’ailleurs, en parlant de crème solaire, impossible de trouver une crème solaire de taille normale (occidentalement parlant), seulement des petits flacons avec des petits indices de protection. Un peu inattentifs, nous avons cru un moment tombé sur le flacon de protection solaire que nous cherchions depuis tant de temps : taille et quantité correcte, marque Nivea, indice de protection solaire suffisante. Cependant, nous avons ignoré un détail très important, pourtant noté (en tout petit) sur le produit : « whitening » soit « blanchissant ». Après une puis deux applications, nous avons vite déchanté. Non pas que ressembler à Michael Jackson nous dégoûte (quoi que…) mais notre peau au contact du soleil a fait des réactions très étranges du genre : le mouchoir est couvert d’une couche foncée lorsque tu t’éponges le corps, tu trouves des tâches sur ta peau qui mettront des semaines à s’enlever, tu commences à avoir des petits boutons partout… Cependant, une fois la crème « whitening » mise à la poubelle, tout est rentré dans l’ordre.

 

L’épilation (paragraphe interdit à toutes personnes pensant que les jeunes femmes sont des princesses sans défaut)

Comme prévu, dans mon baluchon, un épilateur électrique très utile et un rasoir ! En Inde, je faisais avec… En Thaïlande, après en avoir eu assez de ressembler à une gueuse, je me suis lancée dans un des nombreux instituts de beauté pour timidement demander : une épilation du bikini (ça y est, vous connaissez désormais tout de moi). Cependant, on dirait qu’au pays des toutes bridées, cette technique ne soit pas si répandue, au point que même si l’épilation du bikini est inscrite sur le panneau des différents services proposés (probablement pour attirer la naïve occidentale), c’est l’épilation qui coûte le plus cher et qui nécessite qu’on joigne au téléphone machin-truc pour venir avec tout son matosse. Donc après un « wait a minute here madam » (à côté du gros monsieur blanc qui attend pour son massage thaï) qui met franchement mal à l’aise surtout quand on veut faire ça discretos, il y a une gentille dadame qui m’a conduit dans une salle déserte où j’ai supposé qu’il fallait que je me mette à mon aise. Bref, Mademoiselle « je sais épiler les minous d’européennes » arrivant, moi un peu stressée, elle a commencé son travail sur un terrain abîmé par un rasage intensif d’un mois et demi. L’instant pénible en cours, elle a été peinée de me voir si torturée et presque à hurler à la mort. Pour détendre l’atmosphère, elle a pensé que me montrer les bandes de cire ayant accomplies le travail me consoleraient, mais au contraire, ces dernières ne faisaient que me rappeler la petite phrase que j’avais depuis longtemps mis de côté : « quoi ? Je suis capable de tout ça, moi ?! ». Bref, au bout de quelques minutes de torture, Mademoiselle l’esthéticienne finit par me demander d’où je venais (« Pourquoi tu veux faire le ratio pilosité/nationalité pour tes stats ?! »), entre 2 hurlements, j’ai réussi à lui dire que j’étais française mais qu’un peu comme elle j’étais aussi asiatique… la bande de cire suivante fut si douloureuse que j’ai fini par concéder que j’étais mi-ewok, mi-choubak’. Bref, je suis partie la goutte de sueur au front, la larme à l’œil et le sentiment d’un grand soulagement avec tout de même l’interrogation suivante : « mais pourquoi je me prends autant la tête au fait ?! »

 

Epilation du bikini à Chiang Mai : 450thb (env. 12,50€)

Une petite épilation à la cire à Chiang Mai en Thaïlande

 

Les règles

Vous l’aurez compris, je ne voyage pas léger. Un peu préoccupée par l’idée de poser mes fesses en des endroits inconnus, j’ai été prévoyante et suis partie avec un stock de 3 mois de tampons et de serviettes hygiéniques. Au final : c’était à moitié une bonne idée. Effectivement, j’aurais pu trouver aisément des serviettes hygiéniques un peu partout (même en Inde) mais dans le reste de ce monde, les tampons se font rares et les tampons avec applicateurs inexistants (je sais, je suis une princesse délicate). En Inde, il s’est avéré que j’étais très peu à l’aise à l’idée d’avoir mes règles dans le désert d’Osiyan… j’ai donc joué la carte de la facilité (qui reste une possibilité ponctuelle) et opté pour ne pas interrompre mes plaquettes de pilules pour ne pas subir cette salle période (oui, messieurs, nous pouvons occasionnellement faire ça). Mais bon, figurez-vous que même dans le désert indien, il y a des toilettes…  

 

La contraception féminine

Je me répète, je ne voyage pas léger. Je suis donc partie avec 12 plaquettes de pilules contraceptives qui sont supposées me tenir tout au long de l’année autour du monde. Au final : c’était une bonne idée. Au Laos, j’ai rencontré une étudiante française en pharmacie qui, pour un voyage de 7 mois en Asie du sud-est, n’avait pris que 3 mois de traitement. Malheureuse ! Pensant pouvoir se procurer sa chose en pharmacie locale avec le simple nom d’une molécule, elle s’est retrouvée face à une pharmacienne/guérisseuse du village, dépassée par les évènements. Ne comprenant pas un mot d’anglais, elle lui a gentiment proposé les… comprimés pour la diarrhée (utiles ceci dit). Qu’à cela ne tienne, la jeune apprentie pharmacienne a fini par me confier : « bon, de toute façon je n’en ai pas besoin, si je la prends pas, j’ai juste pas mes règles pendant 6 mois», ce à quoi j’ai répondu « bah voilà la solution à tous nos problèmes ! ».  

 

Les cheveux

En ce qui concerne mon grand coup de ciseau d’avant départ… je regrette. Mais n’en tenez pas compte, indépendamment du voyage, je suis comme ça moi, à ne jamais être satisfaite de mes cheveux. Ceci étant dit, je prônerais quand même « le cheveux long » en ces contrées éloignées. Ici, il fait tellement chaud, qu’avoir les cheveux courts peut s’avérer être une plaie quand on ne peut pas les attacher. Aussi, les douches froides ne sont vraiment pas un supplice (au contraire) et se laver les cheveux dans ces conditions ne se révèle pas vraiment compliqué au final. Pour finir, avoir les cheveux longs en Inde ou en Asie du sud-est, c’est la mode. Alors soyez « in » !  

 

Les bijoux

Voici donc le moment rigolo qui me donne envie de pleurer. J’avais dit : « je pars léger » et je suis partie « léger » : une paire de boucle d’oreille, une bague, un bracelet, un collier. Résultats des courses : plus de boucles d’oreille (perdues), plus de bracelet (cassé), plus de collier (cassé). Looser ! Seule survivante, ma petite bague que j’ai cessé de mettre pour ne pas subir le pire (tout perdre). Mais bon, on s’en fout, je sais comment me faire plaisir. J’ai donc trouvé à travers les différents marchés visités et durant les rares moments shopping quelques bijoux pour me consoler. Résultats des courses :

  • Achat d’une très jolie bague en argent à Jaipur en Inde… dont le socle s’est dessoudé dès le lendemain.
  • Achat de boucle d’oreilles à Chiang Rai en Thaïlande… auxquelles j’ai fini par faire une réaction allergique.
  • Super bracelet avec des pierres vertes trouvé dans un bar de Pai en Thaïlande… que j’ai bêtement fini par reperdre (à croire qu’il était destiné à être perdu).
  • Achat de deux colliers en « argent » à Luang Prabang au Laos… qui m’ont laissé des plaques de boutons sur le décolleté.
  • Achat d’un bracelet tressé au marché de nuit de Luang Prabang au Laos… qui a perdu ses fils.
  • Achat d’une nouvelle paire de boucles d’oreille « en argent » à Siem Reap au Cambodge… qui m’a provoqué une allergie purulente immonde.
  • Achat d’une bague assortie aux précédentes boucles d’oreille… encore dans le jeu ! Mais pour combien de temps ?

Pour les bijoux, il semblerait qu’on ne peut pas faire confiance à certains commerçants. C’était malheureusement prévisible et presque évident. En guise de collier, j’ai donc fini par opté par un simple fil tressé au bout duquel se tient un joli petit bouddha en (probablement faux) jade. On verra les malheurs qui lui arriveront. Bref, j’ai pitié de moi. Sinon c’est mon anniversaire dans 5 mois, j’accepte les dons par compte Paypal 🙂 Comment ça vous n’avez aucunement pitié ?!

 

Les vêtements et les chaussures

Concernant les vêtements et les chaussures, je ne suis pas partie avec la liste exacte mentionnée dans le précédent article. Et… on s’en fout ! En Inde, la culture fait que les femmes, même par 40°C, ne se promènent pas en booty short et débardeur, du moins en ce qui concerne le nord de l’Inde, assez conservateur. Et, si vous voulez éviter tous les regards inquisiteurs des locaux, les regards curieux ou plein de désirs de toute la population masculine, il est dans votre intérêt de faire attention à votre accoutrement. Autrement dit, éviter de dévoiler vos cuisses et vos épaules. De ce fait, durant notre premier mois d’aventure dans le nord de l’Inde, j’ai vraiment eu le sentiment de me cacher, et parfois, pour la première fois de ma vie, j’ai pu comprendre le sentiment de sécurité et de repos qu’on pouvait ressentir, cachée, derrière un voile. Tristement vrai. A défaut de pouvoir enseigner aux messieurs le self control, j’ai par moment eu recours à mon châle pour me couvrir les épaules et la tête quand j’en avais vraiment assez d’être si souvent épiée.

Arrivée en Thaïlande, quel ne fut pas mon bonheur à la sensation des premiers rayons du soleil sur mes cuisses et mes épaules. Cependant, le plaisir et le « laissé-allé » à l’occidentale est souvent rappelé à l’ordre dès lors où femme pénètre dans un temple bouddhiste. Effectivement, en ces lieux, on doit se vêtir correctement. La règle s’applique également aux messieurs mais parait tout de même plus permissive pour ces derniers (on leur accorde le pantacourt, c’est sympa).

Au Laos, il semblerait que les us vestimentaires soient légèrement plus timorés qu’en Thaïlande. Au passage de la frontière, un dessin assez explicite demande aux gentils européens et américains de se dresser correctement (ne pas se promener alcoolisés et en bikini dans les rues) car ceci va à l’encontre de la culture locale. Et malheureusement… au vu du comportement de certains, notamment à Vang Vieng et à Don Det, on dirait que beaucoup de jeunes ignorent cette requête. Pour ma part, il m’est donc arrivé de me baigner habillée, comme les locales et de me « dénuder » seulement lorsqu’il n’y avait aucun laotien à l’horizon.

La chose est sûre, voyager autour du monde avec un sac à dos de 70L, limite considérablement la garde-robe à disposition. Il y a, à cette manière de vivre, des avantages et des inconvénients dont on peut discuter. Les avantages… laissez-moi réfléchir… tiens ! On ne réfléchit pas le matin pour s’habiller ! Ah non… ce n’est pas un avantage, j’aime beaucoup trop réfléchir ! Ah oui ! On réalise enfin qu’à la maison, en France, notre penderie est un vrai paradis… mais qu’il faudra attendre 9 mois avant de la retrouver (gloups). Aussi, on apprend que faire une machine, ça peut coûter cher, alors on remet les mêmes vêtements plusieurs jours de suite (drôle de conception pour certains occidentaux). En Inde, nous ne trouvions que très rarement des services de nettoyage (laundry service) et lorsque ceux-ci étaient possibles, ils étaient facturés au nombre d’articles, laver tous ses sous-vêtements devenaient donc un petit peu onéreux. Souvent, nous avons donc fait mumuse à nettoyer nos vêtements à la main. Au début, c’était marrant et un peu dépaysant (« chouette, comme dans le temps ! ») mais c’est vite devenu ennuyant… Cependant, arrivés en Asie du sud-est, il y avait des services de blanchisserie partout, facturés au kilo, ce qui est bien plus avantageux (entre 0,70€ et 1,50€/kg)!

Une petite lessive à la main à Udaipur en Inde

Ici, dans les pays en voie de développement, on achète des vêtements à des prix tout à fait correct (surtout en Inde). De quoi s’encombrer bien trop et vous apprendre à rester raisonnable… pas comme Astrid, une rencontre allemande qui en l’espace d’une semaine avait acheté près de 7kg de vêtements faisant passer son backpack de 13 à 20kg… cool pour les 4 mois qui lui restaient à voyager. Dans les régions touristiques cependant, il est très fréquent que les commerçants n’hésitent pas à gonfler les prix pour les porte-monnaies ambulants que nous représentons. En Inde, ils n’hésitent pas à multiplier les prix par 10, au Laos facilement par 5, au Cambodge par 3, et en Thaïlande… aussi… sauf que les thaïs en n’ont strictement rien à secouer puisque si ce n’est pas toi le pauvre backpacker sans un sou qui achète, c’est le riche australien derrière toi qui remporte la mise. Dès lors, même s’il est très difficile de négocier en Thaïlande (reste cependant possible par moment), marchander dans les autres pays que nous visitons en Asie et Asie du sud-est, n’est absolument pas un problème! Concernant les chaussures, il y en a partout mais si vous n’êtes pas trop gauche lorsque vous marchez, de manière générale, la tongue/sandale est reine ! Aussi, méfiez-vous, bien que les grands pieds soient d’un charme sans égal, ici le petit pied est bien plus répandu. Du coup, si vous êtes de taille XXL, il sera difficile de « trouver chaussure à votre pied ». Pour ma part, rien à acheter, si je pouvais, je donnerai même une paire de basket de trop qui prend la poussière dans le fond de mon sac…

 

Morale de l’histoire, shoppeurs, shoppeuses, si vous souhaitez renouveler votre garde de robe, venez donc voyager par ici !

 

Sur ces douces paroles totalement connotées de superficialité et peut-être même d’inutilité, après 4 mois de voyage en mode routarde, je prends toujours un plaisir à me maquiller dès que l’occasion m’est offerte, à m’acheter un petit débardeur colorée quand je me fais voler des vêtements, à comparer les prix des instituts de beauté pour touriste puis à y renoncer car je n’ai pas d’argent et à m’imaginer faire le top model devant mon armoire française qui me manque tant ! De quoi apprendre une bonne leçon de la vie : profiter de ce qu’on a à profusion raisonnée !   Futures voyageuses, je n’ai plus qu’à vous souhaiter bonne expérience !

Essayer de faire bien avec peu…

 

Tendres amitiés, Arou

4 Responses to “Le bilan des premiers mois en Asie – Voyager au féminin

  • C’est fou tout ce qu’on peut encore apprendre sur les femmes 😉

    Je suis bien étonné que Flo n’ait pas été partisans des lingettes, après tout ces festivals à ce nettoyer dans une tente 😉

    • Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis 🙂

  • J’adore cet article! je suis en plein dedans, pour nous le départ est dans 3 semaines, le sac à dos est acheté, maintenant commence les grandes préoccupations de comment le remplir… 😉 Pour les savons durs, ton article aura fini de me convaincre.. Mon petit Dove liquide viendra avec moi! 🙂 Bonne route à vous deux

    • Héhé ! Heureuse de servir aux futures voyageuses !
      Les dernières semaines avant le départ sont sur-excitantes (et flippantes) !
      Bon voyage à vous deux ! On vous suivra et on vous réserve une petite place dans notre rubrique « Autres rock and worlders » 😉

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