Pérou – Arequipa et El Cañon del Colca

Chers internautes,

 

Une nouvelle frontière passée, le Chili quitté, nous arrivions à Arequipa dans le sud du Pérou, à sept heures de bus de Tacna la ville frontalière péruvienne.

Toujours avec le site hostelworld, nous avons réservé quelques nuits à Arequipay Backpacker Downtown, plutôt bien placé, super sécurisé et surtout ultra clean ! Ici, le dortoir de 8 lits coûte environ 6€ par personne et par nuit et la chambre dite matrimoniale 9€ par personne. Dans une résidence qu’on atteint après avoir passé un checkpoint de sécurité, on réalise très vite que dans le coin c’est un critère très important pour choisir son auberge. Arequipa n’est pas connue pour être une ville « craignos », cependant on constate que malgré de charmantes rues très propres, il y a des barreaux à chaque fenêtre et que chaque porte est fermée à l’aide de trois ou quatre cadenas. Deux semaines depuis notre vol subi à Santiago du Chili, nos premiers moments à Arequipa se sont donc fait dans la crainte et avec une certaine volonté de nous faire le plus discret que possible. Nous avons donc laissé tous nos objets de valeurs dans nos casiers cadenacés de notre chambre (chose qu’on ne voyait jamais en Asie et qui très courant en Amérique du sud), et puis nous sommes partis à la découverte de la ville.

En Amérique, on n'est jamais trop sûr. Ici, un seul cadenas mais ailleurs souvent plusieurs !

En Amérique, on n’est jamais trop sûr. Ici, un seul cadenas mais ailleurs souvent plusieurs !

Arequipay Backpackers Downtown

Arequipay Backpackers Downtown

 

Arequipa

Arequipa est une très jolie ville remplie de Coccinelles et qui, à la différence de Lima la capitale, que Flo a visitée deux années plus tôt, parait propre et assez riche. Un premier tour au supermarché, et nous redécouvrions les courses « à la mode de chez nous », où tout est à profusion et beaucoup plus abordable qu’au Chili. Fruits, viandes, légumes, pendant ces quelques jours à Arequipa, nous avons cuisiné dans les parties communes de l’auberge, très propres et agréables.

Au Pérou, des lamas mais surtout des Coccinelles !

Au Pérou, des lamas mais surtout des Coccinelles !

Marché local

Cependant, même si se faire à manger au Pérou est plutôt bon marché, manger au marché local est parfois beaucoup moins cher. A Arequipa, nous sommes allés au marché San Camilo qui se situait à à peine dix minutes de notre auberge. Stands de fruits et légumes et viande exposée en plein air, l’endroit ne respire pas la bonne hygiène mais est plein de vie et à l’étage, on trouve plein de tables où manger rapidement et pour rien du tout (env. 5 soles par personne, env 1,30€). Les péruviennes n’hésitent pas à nous alpaguer en nous proposant leur meilleur prix pour tel ou tel plat. A savoir qu’au Pérou (et Bolivie), la nourriture le plus commune se résume à du poulet et des féculents puissance 20 000, c’est-à-dire du riz, des pâtes, des pommes de terre et des frites. Des crudités pour garder la ligne ? Vous voulez être malades ou bien ? Des haricots verts pour varier votre alimentation ? Lol ! Bref, pas simple de manger équilibré. Donc à moins de se faire sa propre nourriture, de tomber malade ou de s’investir corps et âme dans les treks, la prise de poids en Amérique sud sera quasi… inévitable.

Exemple d’un plat pris dans la rue pour 8S (env. 2€), le Pollo Saltado con arroz (version combo) : riz, spaghetti, frites, tomates et poulet (oui, tout ça dans la même assiette et à manger en une fois).

Un lieu plein de vie, quoi que...

Un lieu plein de vie, quoi que…

Le marché San Emilio

Le marché San Camilo

Marché San Emilio

Marché San Camilo

Mirador de Yanahuaca

A 2,5km de centre touristique, nous avons marché jusqu’au point de vue de Yanahuaca qui offre une très jolie vue sur la ville. Bon, des points de vue, il y en a partout, dans beaucoup de villes, dans tous les pays, sur tous les continents. Mais tous ces monts qui font le spectacle ont au moins le mérite de nous laisser quelques belles photos en souvenir et une impression d’avoir pris du recul sur le reste de la ville.

Arequipa depuis le mirador de Yanahuaca

Arequipa depuis le mirador de Yanahuaca

Museo Santuarios Andinos

A Arequipa, un des musées incontournables est celui qui raconte l’histoire de la « Princesse de glace », Juanita, cette adolescente inca sacrifiée il y a 500 ans au sommet de l’Ampato, à 6310 mètres de haut. La visite d’une heure vous coûtera 15 soles et peut se faire en français. Elle commence par un film d’environ 20 minutes reconstituant la cérémonie inca du sacrifice puis d’une visite guidée de 40 minutes dans le musée où sont conservés les objets retrouvés lors des explorations dans les différentes montagnes aux alentours. Un petit pourboire n’est pas demandé mais sincèrement apprécié dans la mesure où c’est un travail bénévole mené par des étudiants.

Alors âgée de 14 ans, Juanita a été choisie dès sa naissance pour être offerte aux divinités incas. Séparée de sa famille dès sa naissance, elle a été élevée dans ce seul but et a vécu tout ce parcours comme un privilège et un grand honneur. Après un long périple l’ayant conduit à plus de 6000 mètres d’altitude sur la montagne Ampato, après une cérémonie en l’honneur de cette vierge prête à effectuer ce dernier chemin spirituel, elle fut droguée puis tuée d’un violent coup porté à la tête. En 1995, 500 ans plus tard, après l’éruption d’un volcan voisin, son corps a glissé de son tombeau pour se retrouver près du cratère, c’est ainsi qu’elle fut retrouvée et que son histoire put être en partie comprise.

La visite du musée se termine par le clou du spectacle : le corps de Juanita ! La dépouille de Juanita, qui n’est pas une momie, mais un corps plutôt bien préservée par la glace, est observable dans un coffre recouvert de trois couches de verres permettant sa meilleure conservation à -20°C. C’est impressionnant mais suscite chez le visiteur une réelle admiration et une sorte de fascination pour cette culture si différente.

Nous avons été très contents de cette visite et avons trouvé le musée bien fait et surtout bien entretenu. Si vous passez dans le coin, il ne faut vraiment pas hésiter à y aller.

Au Museo Santuarios Andinos, les photos sont interdites.

Au Museo Santuarios Andinos, les photos sont interdites.

 Joyeux Anniversaire Arou

Au final, novembre arriva très vite. Et le 20 de ce mois, Arou a eu la chance de fêter sa 27ème année. Dans les mêmes locaux que l’Alliance française, se cache un super restaurant nommé Crepissimo. Au style breton par excellence, le chef s’inspire des influences péruviennes pour offrir des galettes très savoureuses. Crêpes poulet-pesto et crêpes au lait caramélisé, il aura fallu s’expatrier à l’autre bout du monde pour manger les meilleures galettes de toute notre vie ! Le tout arrosé d’un Pisco Sour très chargé (cocktail de Pisco, jus de citron et blanc d’œuf, spécialité péruvienne ou chilienne selon votre bord)  et pour 25€ à deux, nous étions repus et… heureux ! (Toujours quand il s’agit de bouffe).

Un anniversaire au Pérou

Un anniversaire au Pérou, Arou a 26 ans !

Chez Crepissimo, les meilleurs galettes bretonnes!

Chez Crepissimo, les meilleurs galettes bretonnes!

Crepissimo

Santa Catalina 208

(Chercher l’Alliance française, à 3 minutes de la place des Armes)

Achat de matériel de trek

Passons aux choses sérieuses, Arequipa sonnait la fin de la fainéantise et le début des hostilités physiques. Il aura donc fallu notre arrivée en Amérique du sud, pour qu’enfin nous nous lancions dans notre premier trek (rappelez-vous, celui dans le Ratanakiri du nord cambodgien fut annulé après la blessure d’Arou au pied).

Donc, pour ce genre d’expérience, nous n’avions aucun équipement, pas de chaussure et pas de vêtement. Pour réaliser le trek de deux jours qui mène jusque dans le Canyon de Colca (3 heures d’Arequipa), il nous a donc fallu nous procurer des affaires techniques au centre commercial Saga Falabella qui se trouve à environ 2km du centre. Après avoir bien cherché dans tout le magasin, c’est au sous-sol que pour un prix très compétitif, nous avons acheté des chaussures de marche NorthFace en soldes (45€ pour Arou et 75€ pour Flo) ainsi qu’un pantalon de la même marque pour Arou à 40€. Ne faites donc pas de spéculation, il s’agissait de vrai matériel et non de contrefaçon.

 

Trek dans le Canyon de Colca

Bien équipés, nous avons opté pour le trek 2 jours 1 nuit dans le Canyon de Colca, activité phare des environs.

Via l’auberge, pour 130 soles par personne (env. 34€), nous avions le guide, la nuit et tous les repas inclus excepté le tout premier petit-déjeuner et le dernier déjeuner.

D’ailleurs un peu perplexe quant à l’intérêt de l’activité, nous avons hésité pendant quelques temps, tout en demandant diverses opinions des voyageurs du coin ayant déjà tenté l’aventure. Pour tous, le trek valait le coup. Quant à choisir deux ou trois jours, la décision semblait juste relever de notre bon vouloir. Mais bref, un petit matin, nous avons rencontré bidule (c’est un surnom, vous vous douterez bien), un gars qui vit dans la banlieue lyonnaise et qui parlait français comme Speedy Gonzales ayant pris de l’ecstasy dans une machine à laver. Donc… un drôle de type, tout à fait sympathique mais à la recherche d’un contact un petit peu trop agrippant à notre goût. Il revenait tout juste du trek de deux jours et ne tarissait pas d’éloge sur l’activité, nous encourageant donc à nous lancer. D’ailleurs, totalement excité par ce qu’il venait de vivre, il s’est empressé d’aller chercher son Samsung Galaxy S1 pour nous montrer… toutes ses photos ! C’est peu dire à quel point on était excité et que le « youpi » lancé à l’unisson dans notre nous intérieur cachait en réalité un beau « comment fuir ? ». Mais parfois, il faut assumer sa gentillesse abusive (ou son hypocrisie effective) et se prêter à la tâche. Le sentiment de bizarrerie continua en regardant ses photos, certes aux paysages très beaux mais où le model, le cher lyonnais lui-même, posait d’une manière un peu étrange laissant penser à une position à devoir prendre en cas de pari perdu ou d’appartenance à une secte secrète. Quelques semaines plus tard, en suivant l’actualité, on a réalisé que sur chacune de ses photos, le lyonnais faisait une quenelle, bien claire et bien affirmée. Oui, de quoi venir confirmer l’étrangeté du mec. Qu’il ait été antisémite ou antisystème ou fouteur de merde, le fait est que c’était un drôle de gars qui n’a pas suscité en nous un grand élan enthousiaste de sympathie.

Presque sans transition, on vous raconte rapidement comment notre aventure à nous s’est déroulée (rassurez-vous, sans quenelle).

Jour 1 : six heures de marche ou 19km

Au premier jour, on venait nous chercher à 3h du matin pour entamer une longue route de trois heures vers Chivay, ville où nous avons pris notre premier petit-déjeuner et où nous avons plongé nos premières feuilles de coca dans notre thé vers 6h30 du matin. En mini-bus à touristes, on nous a ensuite emmené à Cruz del Condor, une grande vallée où nous avons pu apercevoir nos premiers condors, les oiseaux les plus grand de l’hémisphère ouest, pouvant avoir une envergure allant jusqu’à 3 mètres 20. Ces oiseaux sont des animaux très symboliques et souvent représentés dans les histoires mythiques sud-américaines. Le paysage est mystique et avec le soleil coupé de brume, c’est très beau !

Cruz del Condor, la vallée aux condors

Cruz del Condor, la vallée aux condors

Un condor des Andes

Un condor des Andes

Au premier jour, 19km de marche.

Au premier jour, 19km de marche.

La marche commença au moment où nous nous sommes séparés du reste du groupe. Nous n’étions plus que sept avec le guide, un couple d’allemands, un couple d’australiens et nous-même. Nous avons entamé une marche de Pampa San (3280m) à San Juan de Chuco (2300m) qui se situe en bas du canyon. Les vingt premières minutes furent agréables malgré la chaleur qui restait cependant tout à fait supportable. Puis, pendant deux heures et demie, nous avons entamé la première descente interminable nous flinguant chevilles et genoux malgré nos bâtons de marche. Nous avons traversé du paysage sec et caillouteux qui n’était pas loin de nous faire penser aux Pyrénées l’été. Dès lors, on s’est révélé être quand même d’assez mauvais marcheur, en voyant tout le monde (nos camarades ainsi que d’autres groupes) nous dépasser. Mais bref, on a assumé le fait d’être nul en se disant que c’était notre premier trek et notre première séance de vrai sport depuis huit mois.

Arou, au bout de sa vie...

Arou, au bout de sa vie…

Beaucoup de marche

Beaucoup de marche

A San Juan de Chuco, petit village calme perdu dans le fond du canyon, nous avons pris notre premier déjeuner où pour la première fois, nous avons goûté à la viande d’Alpaca. Déjeuner très bon mais pas très copieux, après une demie heure de sieste, nous avons repris la route pour trois heures pour rejoindre Casnirhua (2660m) puis enfin Sangalle, dit l’Oasis où nous devions passer la nuit (à 2160m). Sur la route, beaucoup de montées qui, à cette altitude, ne faillirent pas à nous déglinguer le système respiratoire, et beaucoup de descentes qui tétanisèrent en fin de journée nos muscles et toutes nos articulations encore à disposition.

Première fois qu'on teste la viande d'Alpaca

Première fois qu’on teste la viande d’Alpaca

A la fin de la première journée, nous avions marché 19km dans des conditions auxquelles nous n’étions pas du tout habitués. Montées, descentes, chaleur, chemins caillouteux, après 4L d’eau engloutis, nous sentions le soir-même des courbatures dans tout notre corps. Nous ne nous sommes pas révélés être de grands marcheurs notamment en comparaison au couple d’allemand qui galopait comme des biches des bois dans la Forêt Noire. Le couple d’australien en revanche, avait fini par rendre leur âme ou plutôt leurs poumons en utilisant l’excuse de la crève attrapée quelques jours plus tôt (ouais, ouais, à d’autres…). Le soir, autour d’une bonne bière (parait-il qu’après le sport, c’est très sain), nous avons tous les six fait connaissance. Les uns voyageant pour deux à quatre mois en Amérique du sud, les autres faisant le tour du Pérou en trois semaines et nous autres avec toujours le même projet fou de finir notre tour du monde en un an. Rencontrer d’autres voyageurs est toujours un très bon moment et une source d’inspiration humaniste passionnante. On parle de tout et on réalise bien souvent que la probabilité de se rencontrer était très infime mais que malgré tout, autour d’une bière et d’une piscine construite au fond d’un canyon, on savoure une soirée calme, bien loin de chez nous…

Une nuit à l'Oasis, dans le fond du canyon

Une nuit à l’Oasis, dans le fond du canyon

Une nuit à l'Oasis

Une nuit à l’Oasis

Une nuit à l'Oasis

Une nuit à l’Oasis

Ce premier jour, nous avons brulé 5000 calories rien qu’en gambadant sur le chemin conduisant vers le fond du canyon et n’avons pas englouti plus de 2000 calories avec nos maigres rations. A ce rythme, nous aurions pu finir superstars de la fitness autour du monde… mais rassurez-vous, nous reviendrons bel et bien comme des pouilleux de grands voyageurs.

 Jour 2 : mériter son arrivée, l’ascension sans fin

En ce petit matin, à 4h30, nous étions prévenus, c’était le moment le plus dur, 6km de pure montée que nous étions censés réussir à faire en trois heures. Nous jugeant comme un groupe assez lent, monsieur le guide (le fou furieux qui aurait pu vous courir le trek en 2 heures max), nous sommes partis une demie heure plus tôt que les autres groupes aussi présents à l’Oasis.

Nos muscles encore endoloris mais déterminés à achever cette marche, nous avons refusé de payer pour effectuer la montée en mule (la montée en mule est réputée pour être assez dangereuse), et pris nos affaires pour remonter le canyon.

Arou résumera simplement : « putain de sa race, que c’était éreintant ! » (c’est le côté bourgeois-chic-racaille-de-banlieue qui s’exprimait).

Nous aurons donc mis 3h10 pour gravir les 6km. Les allemands eux, auront mis 2h30, oui de vrais machines de guerre aux mollets disproportionnés… et les australiens, 3h30. Ce n’est pas peu de crier haut et fort à quel point nous étions heureux en arrivant au sommet depuis lequel une magnifique vue s’offrait à nous et à nos petits corps en peine.

Au second jour, aucune photo des 6km de montées... mais arrivée au sommet, on retrouve une Arou affamée et épuisée

Au second jour, aucune photo des 6km de montées… mais arrivés au sommet, on retrouve une Arou affamée et épuisée

Le groupe après la fin de la marche épuisante

Le groupe après la fin de la marche épuisante

Au sommet, nous avons ensuite marché 20 minutes, en traversant des champs de maïs (le plus cher du Pérou) jusqu’à Cabanaconde (3280m) où notre petit-déjeuner nous attendait avant de reprendre le bus et de visiter les derniers points d’intérêt du coin comme de bons vieux touristes très fatigués de leurs quelques kilomètres de marche.

Les champs de maïs péruviens

Les champs de maïs péruviens

Wayrapunku fut un très joli arrêt, un point de vue magnifique sur des terrasses incas vieilles de plusieurs centaines d’années. Le temps de quelques photos et d’une vidéo pour immortaliser le tout et nous repartions pour les bains thermo-médicaux de La Calera (+38°C) qui furent un vrai apaisement pour les muscles qui commençaient à se faire rigides et très, très, douloureux.

Les terrasses incas

Les terrasses incas

Flo se repose les mollets

Les bains thermo-médicaux de La Calera

Les bains thermo-médicaux de La Calera

De retour à Chivay, là où tout avait commencé, on prenait notre dernier déjeuner, un buffet à volonté qui fit du bien à notre moral et à nos estomacs.

Sur notre route du retour vers Arequipa, nous avons effectué notre dernier stop à 4900m à Patapampa, un point de vue depuis lequel on peut voir à l’horizon différents volcans des Andes. Puis, nous avons traversé une réserve nationale avec des lamas, des alpacas et mêmes des vicunas (vigognes en français) qui traversent la route sans prévenir. Vers 17h, c’est complètement canés et terrassés par nos courbatures que nous avons rampé jusqu’à notre chambre matrimoniale pour faire un méga big dodo, sans même prendre la peine de dîner…

 

Ce trek, après 8 mois sans grande activité physique (mis à part quelques footing en Australie), ne fut pas loin de sérieusement nous achever. Pendant près d’une semaine, nous marchions comme des pingouins sur la banquise, grimaçant à la vue de chaque escalier ou marche à gravir.

Le lendemain de notre retour de cette première vraie aventure sportive, nous avons pris le bus pour Cusco, où il nous fallait vite nous remettre car les choses allaient devenir vraiment plus sérieuses avec le très célèbre Inca Trail, le trek le plus populaire et le plus célèbre d’Amérique du Sud, qui conduit en quatre jours de marche vers… le Machu Picchu !

A bientôt depuis Cusco, la capitale de la culture sud-américaine !

Arou & Flo

 

Novembre 2013 : 1€ = 3,80S (soles péruvien)
Bus de Tacna à Arequipa (compagnie Moquegua) : 20 soles (env. 5,20€)
Arequipa Backpacker : dortoir 8 lits env. 6€/pers/nuit et chambre « matrimoniale » : 9€/pers/nuit
Plat au marché local : env. 5S/pers (env. 1,30€)

Musée Sanctuaros Andinos : 15S/pers (env. 3,90€)
Crepissimo (cocktail + plat + dessert) : 25€ à deux
Trek 2 jours / 1 nuit dans le Canyon de Colca : 130S/pers (env. 34€)

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