Chers internautes voyageurs, ou petits curieux,
Arica, située au tout nord du Chili est un bon point de départ pour passer la frontière vers le Pérou, mais également une agréable ville pour découvrir les plages chiliennes et le surf à la mode sud-américaine.
Depuis San Pedro de Atacama, nous avons pris un bus « semi-cama » (semi-lit) pour 16100CH$ chacun (env. 22€). Après 9h de trajet de nuit, nous sommes arrivés à une heure toute pourrie (5h du matin) et n’avons pas osé aller sonner à l’auberge qui n’a pas de réception 24h/24. C’est donc comme deux petits losers que nous avons sagement patienté à la station de bus, tout en gardant un œil très attentif sur nos baluchons, pour au final, apprendre par la suite qu’il n’y avait aucun souci à venir réveiller à cette heure très matinale, les hôtes de notre auberge.
Arica constitue souvent une étape dortoir avant le passage de la frontière et non une destination touristique de choix. La plupart des transports vous y arrêtent donc à des heures pas possibles, obligeant les agents hôteliers à ne dormir que sur une oreille pour pouvoir accueillir leur client en plein milieu de la nuit.
A Arica, nous avons dormi à Arica Unite (cf. hostelworld.com), chez Jennifer une française installée depuis 4 ans au Chili. Dans cette auberge qui ne casse pas des briques, l’ambiance c’est « comme à la maison » et nous vivons de manière très sympathique à proximité de Jennifer et de son compagnon. Nous échangeons de très bons moments et notre hôte s’avère très serviable en nous donnant plein de conseils sur le reste de notre itinéraire et sur le passage de la frontière. A deux pas de la station de bus et d’un grand marché où on peut faire ses courses pour pas grand-chose, l’auberge de Jennifer est un bon rapport qualité-prix pour une halte à Arica.
Arica Unite (cf. hostelworld.com)
Arica
Si vous ne surfez pas ou si le casino c’est pas trop votre dada, à Arica, il n’y a pas grand-chose à faire. Surnommée la ville à l’éternel printemps, Arica est assez étendue et donne principalement sur la mer.
L’Océan Pacifique depuis Arica
Nous avons marché une demie douzaine de kilomètres pour découvrir le centre et se rapprocher du Morro de Arica, qui est un mont de 139m qui surplombe la mer et qui (probablement) offre une très belle vue. Nous ne pourrons rien confirmer, nous sommes de vrais fainéants.
Morro de Arica, mont de 139m surplombant la mer
A 15 mètres d’Arica Unite, il y a une grande plage. Au coucher du soleil, c’est probablement le meilleur moment pour s’y rendre et admirer l’horizon de la mer ainsi que… les nombreuses tortues qui sortent le bout de leur nez pour prendre quelques respirations. Il fait ni chaud, ni froid, être en tongues et en polaire semble donc être la meilleure solution vestimentaire de notre dernière soirée sur la plage et au Chili.
La plage à 15m de l’auberge Arica Unite
Un printemps éternel, en tongues et en polaire pour notre dernière soirée chilienne
Spécialité
Gros pochtrons que nous sommes, arrivés en Amérique du sud, après 5 mois en Asie où on boit du vin rouge trop cher et tout juste sorti du frigo et 3 mois en Australie où le goon nous a enlevé plusieurs années d’espérance de vie, nous n’avions qu’un besoin… boire du bon vin !
Au Chili, si vous êtes branchés vin rouge, il faut tester le vin au cépage Carmenere. Originaire de Bordeaux, ce vin ne se produit plus qu’au Chili. Pour 2000CH$ (env. 2,80€), on est ressorti de la boutique d’alcool, avec une bouteille classique de cette liqueur. C’est fort, c’est très masculin mais ça passe plutôt bien avec l’une des viandes rouges achetée au marché du coin. A tester donc…
Vin rouge, cépage CarmenereCarme
Passage de la frontière, d’Arica (Chili) à Tacna (Pérou)
La chance nous poussant toujours à entreprendre de faire les bonnes choses les bons jours, nous avons décidé (sans le savoir) de franchir la frontière un jour de grève. Apparemment, c’est aussi très sud-américain de faire grève. Il n’était donc pas possible pour nous de prendre un collectivo direct entre Arica (Chili) et Tacna (Pérou), qui coûte en temps normal 4000CH$. (Pour info, le collectivo est un transport relativement commun en Amérique du sud. Pour en avoir une représentation claire, il s’agit simplement d’un taxi partagé entre plusieurs personnes).
Mais à chaque problème, sa solution !
Depuis Arica (juste à côté de la station de bus, se trouve l’autre station de bus qui conduit vers les destinations internationales), pour 2000CH$ (env. 2,80€), le collectivo nous a conduit, nous et trois autres individus vers la frontière. D’ici, après avoir reçu tous les coups de tampon auxquels nous commençons à être habitués (pour info, rien à payer en Amérique latine, cool, n’est-ce pas), nous avons emprunté un autre collectivo, cette fois-ci péruvien, qui pour 3000CH$ (env. 4,15), nous a conduit à Tacna. En quelques heures, c’était franchi !
Arrivés à Tacna, on a directement pris un bus qui nous a conduit à Arequipa (ici, sortir de la station et traverser la rue pour se rendre à la station de bus pour les destinations nationales ; nombreuses agences, prix très différents). Ceci nous aura coûté 20 soles/pers + 1 sole/pers pour le droit de passage en gare.
« WHAT ?! On parlait pesos chiliens depuis deux semaines et là on passe aux soles péruviens, mais on est perdu ! »
C’est ça de voyager les gars ! De l’exercice mathématique chaque mois ! Funky, n’est-ce pas ? Et encore… attendez de lire notre arrivée en Argentine, ce sera très rigolo !
A bientôt depuis Arequipa.
Arou & Flo
Novembre 2013 :
Bus de San Pedro à Arica (Compagnie Tur Bus) : 16100CH$ (env. 22€)
Arica Unite (chambre double avec salle de bain commune) : 19800CH$/nuit (env. 27,50€)
Une bouteille de vin rouge Carmenere : 2000CH$ (env.2,80€)
Collectivos entre Arica et Tacna : 2000CH$ + 3000CH$ (2,80 + 4,15€)
Bus entre Tacna et Arequipa : 20 soles/pers (env. 5€)
Chili – Arica, passage de la frontière vers le Pérou
Chers internautes voyageurs, ou petits curieux,
Arica, située au tout nord du Chili est un bon point de départ pour passer la frontière vers le Pérou, mais également une agréable ville pour découvrir les plages chiliennes et le surf à la mode sud-américaine.
Depuis San Pedro de Atacama, nous avons pris un bus « semi-cama » (semi-lit) pour 16100CH$ chacun (env. 22€). Après 9h de trajet de nuit, nous sommes arrivés à une heure toute pourrie (5h du matin) et n’avons pas osé aller sonner à l’auberge qui n’a pas de réception 24h/24. C’est donc comme deux petits losers que nous avons sagement patienté à la station de bus, tout en gardant un œil très attentif sur nos baluchons, pour au final, apprendre par la suite qu’il n’y avait aucun souci à venir réveiller à cette heure très matinale, les hôtes de notre auberge.
Arica constitue souvent une étape dortoir avant le passage de la frontière et non une destination touristique de choix. La plupart des transports vous y arrêtent donc à des heures pas possibles, obligeant les agents hôteliers à ne dormir que sur une oreille pour pouvoir accueillir leur client en plein milieu de la nuit.
A Arica, nous avons dormi à Arica Unite (cf. hostelworld.com), chez Jennifer une française installée depuis 4 ans au Chili. Dans cette auberge qui ne casse pas des briques, l’ambiance c’est « comme à la maison » et nous vivons de manière très sympathique à proximité de Jennifer et de son compagnon. Nous échangeons de très bons moments et notre hôte s’avère très serviable en nous donnant plein de conseils sur le reste de notre itinéraire et sur le passage de la frontière. A deux pas de la station de bus et d’un grand marché où on peut faire ses courses pour pas grand-chose, l’auberge de Jennifer est un bon rapport qualité-prix pour une halte à Arica.
Arica Unite (cf. hostelworld.com)
Arica
Si vous ne surfez pas ou si le casino c’est pas trop votre dada, à Arica, il n’y a pas grand-chose à faire. Surnommée la ville à l’éternel printemps, Arica est assez étendue et donne principalement sur la mer.
L’Océan Pacifique depuis Arica
Nous avons marché une demie douzaine de kilomètres pour découvrir le centre et se rapprocher du Morro de Arica, qui est un mont de 139m qui surplombe la mer et qui (probablement) offre une très belle vue. Nous ne pourrons rien confirmer, nous sommes de vrais fainéants.
Morro de Arica, mont de 139m surplombant la mer
A 15 mètres d’Arica Unite, il y a une grande plage. Au coucher du soleil, c’est probablement le meilleur moment pour s’y rendre et admirer l’horizon de la mer ainsi que… les nombreuses tortues qui sortent le bout de leur nez pour prendre quelques respirations. Il fait ni chaud, ni froid, être en tongues et en polaire semble donc être la meilleure solution vestimentaire de notre dernière soirée sur la plage et au Chili.
La plage à 15m de l’auberge Arica Unite
Un printemps éternel, en tongues et en polaire pour notre dernière soirée chilienne
Spécialité
Gros pochtrons que nous sommes, arrivés en Amérique du sud, après 5 mois en Asie où on boit du vin rouge trop cher et tout juste sorti du frigo et 3 mois en Australie où le goon nous a enlevé plusieurs années d’espérance de vie, nous n’avions qu’un besoin… boire du bon vin !
Au Chili, si vous êtes branchés vin rouge, il faut tester le vin au cépage Carmenere. Originaire de Bordeaux, ce vin ne se produit plus qu’au Chili. Pour 2000CH$ (env. 2,80€), on est ressorti de la boutique d’alcool, avec une bouteille classique de cette liqueur. C’est fort, c’est très masculin mais ça passe plutôt bien avec l’une des viandes rouges achetée au marché du coin. A tester donc…
Vin rouge, cépage CarmenereCarme
Passage de la frontière, d’Arica (Chili) à Tacna (Pérou)
La chance nous poussant toujours à entreprendre de faire les bonnes choses les bons jours, nous avons décidé (sans le savoir) de franchir la frontière un jour de grève. Apparemment, c’est aussi très sud-américain de faire grève. Il n’était donc pas possible pour nous de prendre un collectivo direct entre Arica (Chili) et Tacna (Pérou), qui coûte en temps normal 4000CH$. (Pour info, le collectivo est un transport relativement commun en Amérique du sud. Pour en avoir une représentation claire, il s’agit simplement d’un taxi partagé entre plusieurs personnes).
Mais à chaque problème, sa solution !
Depuis Arica (juste à côté de la station de bus, se trouve l’autre station de bus qui conduit vers les destinations internationales), pour 2000CH$ (env. 2,80€), le collectivo nous a conduit, nous et trois autres individus vers la frontière. D’ici, après avoir reçu tous les coups de tampon auxquels nous commençons à être habitués (pour info, rien à payer en Amérique latine, cool, n’est-ce pas), nous avons emprunté un autre collectivo, cette fois-ci péruvien, qui pour 3000CH$ (env. 4,15), nous a conduit à Tacna. En quelques heures, c’était franchi !
Arrivés à Tacna, on a directement pris un bus qui nous a conduit à Arequipa (ici, sortir de la station et traverser la rue pour se rendre à la station de bus pour les destinations nationales ; nombreuses agences, prix très différents). Ceci nous aura coûté 20 soles/pers + 1 sole/pers pour le droit de passage en gare.
« WHAT ?! On parlait pesos chiliens depuis deux semaines et là on passe aux soles péruviens, mais on est perdu ! »
C’est ça de voyager les gars ! De l’exercice mathématique chaque mois ! Funky, n’est-ce pas ? Et encore… attendez de lire notre arrivée en Argentine, ce sera très rigolo !
A bientôt depuis Arequipa.
Arou & Flo
Novembre 2013 :