Australie – Atherton, the BV & the farm work
Chers internautes,
Située à 110km de Cairns, la petite ville d’Atherton est la capitale des Tablelands, les hauts plateaux du Queensland. Avec ses 11 000 habitants, la ville vit principalement de l’agriculture et du tourisme grâce à ses environs riches en sols volcaniques, en parcs nationaux, en lacs et en cascades. La région bénéficie d’un climat tempéré et au mois d’août, lorsqu’en Australie nous sommes à la fin de l’hiver, il y fait plutôt bon, comme un doux été parisien.
En plein Main Street (rue principale), se situe le Barron Valley Hotel ou BV pour ses nombreux intimes. Dans le langage des backpackers baroudeurs sillonnant les routes d’Australie, le BV, est en fait ce qu’on peut appeler un « working hostel », un hôtel qui, en plus de proposer des chambres et des dortoirs, se charge de trouver du travail pour ses hôtes en échange d’un loyer hebdomadaire de 120$ par personne (à notre époque).
Souvent, il sera critiqué par certains malchanceux le fonctionnement de ces hôtels qui, bien sûr, ne garantissent aucune certitude quant à l’obtention d’un job ou non. Quelques récits racontent les histoires malchanceuses de quelques voyageurs qui se sont fait littéralement avoir en payant des loyers exorbitants dans des hôtels vétustes tout en gagnant un salaire de misère ne leur permettant absolument pas d’épargner pour pouvoir voyager. De ce fait, certains conseillerons aux jeunes désirant faire du « fruitpicking » de se rendre directement chez les fermiers et de se loger en camping, qui est au passage vraiment moins cher. Cependant, dans la région de Cairns, beaucoup d’agriculteurs ne travaillent qu’avec la collaboration de ces « working hostels », donc trouver par soi-même du travail des champs se révèle parfois impossible et nous pouvons en témoigner dans la mesure où, nous-même en plein travail, nous avons vu des jeunes voyageurs se prendre des râteaux en se présentant directement sur les lieux sans passer par les hôtels. Eh oui, business is business !
Tenter sa chance en Working Hostel
Une semaine passée à Cairns pour nous établir de manière administrative et nous appelions un dimanche soir le Barron Valley Hotel pour connaître nos chances d’obtenir rapidement un travail. Celle-ci étant assez élevée, dès le lendemain, nous décollions pour Atherton.
Barron Valley Hotel (Hôtel, bar et restaurant)
51-53 Main Street
Atherton 4883
Queensland
Manager : Mike
Adjoint : Ryan
Sur la route d’Atherton
En ce lundi matin, fraîchement gonflés par notre envie d’avancer vite et de ne pas perdre notre temps (ainsi qu’oppressés par notre peur de ne pas trouver de travail), nous avons pris la route vers Atherton et vers le Barron Valley Hotel.
Cependant, comme vous nous suivez depuis 6 mois à ce moment-là, vous aurez bien compris que rien ne se passe toujours comme prévu.
Heureux d’avoir acheté notre Nissan Pintara, que nous considérions comme notre maison après 5 mois sans domicile vraiment fixe, nous étions super enthousiastes à l’idée d’investir ces 4m² de tout notre bordel de voyageurs.
Vingt-cinq minutes de trajet sinueux, tout en prenant de la hauteur, et voilà que l’indicateur de température du moteur s’est emballé en nous indiquant une extrême chaleur. Lors d’une première petite pause pour ouvrir le capot et tenter de refroidir le tout et nous rencontrions un couple d’australien d’un certain âge, à la belle voiture au pneu crevé. Conscients que depuis notre voyage en Inde, le karma est une chose primordiale pour réussir à s’élever tout au long de la vie, nous avons filé un coup de main puis refusé qu’on nous offre un verre, car l’acte de gentillesse purement gratuit, pour une fois, nous faisait psychologiquement du bien.
Dix minutes de route plus tard, et la catastrophe survenait… 48 heures à peine après avoir acheté notre mignonne petite maison à roulettes et de la fumée sortait du capot… Oui, pas bon signe du tout, penserez-vous… Mode panique activée, au milieu de nulle part, la seule personne susceptible de nous aider était Nicolas, le vendeur de la voiture, qui à ce moment-là aurait tout fait pour venir nous chercher s’il n’était pas au travail. Bah oui, à quoi bon payer une assurance exorbitante pour venir nous dépanner ? A se croire trop invincible, on passe souvent pour des cons…
Quelques minutes plus tard, angoissés à se demander comment nous allions procéder pour se dépanner et arriver à l’heure pour rencontrer Ryan l’adjoint de l’hôtel… est arrivé au loin et en sens inverse, une grosse berline. Un demi-tour drifté sec et Nail (nous le nommerons ainsi puisque nous n’avons jamais compris son prénom) se garait près de nous en enfilant par la même occasion, sa cape de Superman (qu’on doit fournir à chaque australien dans leur kit de naissance, souvenez-vous au Cambodge). Ce grand gaillard d’une quarantaine d’années et au look de Johny Hallyday, ancien mécano et désormais guitariste dans un groupe de musique Heavy-Metal à plein temps, s’est arrêté pour établir le diagnostic de la panne : le bouchon du radiateur s’était cassé, plus de liquide de refroidissement dans le réservoir. Nous étions à cette heure, à encore une heure de route d’Atherton et complètement désespérés.
A notre grand bonheur, le karma de bonne humeur et apparemment de notre côté, Nail habitait à Atherton et nous proposait d’aller chez lui, pour prendre son 4×4 afin d’aller louer une remorque pour enfin ramener la voiture à Atherton. Oui, expliquer de cette manière, ça sentait le guet-apens à plein nez, mais sans grande autre alternative, on s’est jeté dans cette mission de rescousse complètement incertaine et bien que tous les éléments flippants aient été réunis (bouteilles d’alcool ouvertes sous les pieds d’Arou dans la voiture, vitesse excessive, gentillesse inhabituelle…) tout s’est bien passé.
Une fois arrivés à Atherton, Nail vivait entre une espèce de décharge automobile et une sorte de communauté de heavy metalleurs. Dès lors, après une rapide démonstration de ses talents de guitariste, nous sommes partis chercher la remorque, pour ensuite aller remorquer titine laissée au milieu de nulle part.
Partis à 10h du matin de Cairns, nous finissions de réparer titine à 17h30, avec l’aide de Nicolas arrivé à la rescousse, chez Nail et cie. Entre temps, Arou rencontrait Ryan, l’adjoint à la direction du Barron Valley Hotel pour s’entendre dire : « je n’ai besoin de personne dans mon équipe d’hôtellerie, pour l’instant aucun fermier ne demande de travailleur, je ne vous assure rien mais des gens vont démissionner d’ici quelques jours, donc vous pouvez tenter votre chance en restant ici ».
Le radiateur réparé, installés dans une mignonne chambre double au Barron Valley et nous mangions nos premiers burgers au kangourou avec Nicolas, tout en rencontrant notre clic des deux prochains mois : Marine, Laura, Teddy, Romain, Rob, Tommy… français, hollandais, anglais, allemands, irlandais, écossais, toute la jeunesse européenne à la recherche, tout comme nous, de l’exotisme australien.
Atherton, le BV Hotel
Atherton est une petite ville. Sans voiture, il est tout à fait possible pour un backpacker d’y vivre. L’hôtel est très bien situé. On y trouve juste en face une Westpac et à 5 minutes de marche, un Woolworths, un Mac Donald’s ainsi qu’un Big W et plein d’autres commerces.
Le BV hotel est un joli bâtiment d’un style « vieux Hollywood », qui fait également restaurant et bar. Et il semblerait que malgré l’aspect « trou paumé dans les Tablelands », l’hôtel soit « the place to be » chaque week-end et… chaque troisième vendredi du mois, où le restaurant se transforme en grosse discothèque bien bruyante.
Le BV propose un certain nombre de chambres, du dortoir 2 ou 4 lits à la chambre double pour préserver l’intimité des couples (et au même prix). Les salles de bain sont communes et plutôt propres et une immense cuisine commune est disponible pour tous les backpackers de l’hôtel.
Le travail agricole dans les environs d’Atherton
Le BV hotel fonctionne avec une sorte de « waiting list » (liste d’attente) officieuse qui dicte la règle selon laquelle le dernier arrivé est le dernier à décrocher un job. A notre arrivée, les seules à attendre un boulot étaient Marine et Laura, une française et une belge qui se sont rencontrées quelques mois plus tôt à Sydney pour ensuite se retrouver à Cairns, et avec qui, on a passé d’excellents moments entre fou-rires, soirées alcoolisées et partage d’intimité.
Dès lors et au vu de notre place sur la liste d’attente, nous étions plutôt chanceux et pouvions espérer trouver du travail assez rapidement.
Dans le coin, plusieurs fermes cherchent de la main d’œuvre facile et propose des « casual jobs », à comprendre : aucune sécurité de l’emploi ; il y a de quoi travailler, tu viens, il y a pas de récolte, reste chez toi. Cacahuète, pommes de terre, avocats, fraises… le principal fruit de la région reste cependant… la banane ! Et, après une semaine et demi d’attente pour Flo et deux semaines et demi d’attente pour Arou, nous avions chacun un boulot dans deux fermes de bananes différentes.
En ce qui concerne nos deux expériences, celles-ci furent très différentes. On vous raconte en bref.
Howe Farm
Flo a obtenu sa place à la Howe Farm grâce à notre voiture, puisqu’un des motifs de recrutement était de posséder un véhicule pour pouvoir s’y rendre, celle-ci se situant à Mareeba (à environ 25 minutes d’Atherton). Pendant 6 semaines donc, Flo s’est rendu à la ferme du lundi au jeudi, de 7h à 17h, accompagné d’Alan, un joyeux luron d’écossais à l’humeur indestructible.
Fils d’agriculteur, notre petit Flo a immédiatement été recruté pour conduire des… tracteurs ! Classe ou pas ?
Son poste consistait à suivre les cutters (les coupeurs de régimes de bananes, dit « bunchs ») et les humpers (les porteurs de bunchs) pour récolter dans sa remorque, tous les bunchs et les ramener au shed, où ces derniers étaient conditionnés pour l’emballage.
NB : le travail dans les plantations de bananes est reconnu pour être très difficile, notamment pour les « humpers » qui peuvent se retrouver à porter des régimes de bananes pouvant peser jusqu’à 90kg (poste réservé à ces très chers messieurs). Il est donc pratique commune qu’on vous demande si vous êtes en bonne condition physique et si vous possédez les mensurations suivantes : 2 mètres sur 2 mètres, le cas échéant, vous trouverez à coup sûr du travail en tant qu’humper. Flo s’est tenté à quelques reprises dans le boulot de humper, histoire de donner un coup de main. Après s’être démis l’épaule, l’affaire était testée, classée et terminée !
Payé 20,30$/l’heure, Flo a pu gagner entre 600 et 700$ par semaine, ce qui bien sûr n’était pas du tout négligeable. De plus, la Howe Farme, contrairement à Trimarchi (cf. ci-dessous) semble avoir un fonctionnement beaucoup plus réglementé. Il s’agit d’une des plus grande plantation de bananes d’Australie et y obtenir une place assure au backpacker de passage un minimum de sérieux.
De tous les travaux pénibles qu’une ferme de bananes peut proposer, Flo avait peut-être le moins désagréable. En plein air, parfois en plein soleil, à rencontrer des wallabies, des serpents et des opposums, il y avait comme une teinte de liberté à pouvoir conduire des tracteurs à longueur de journée.
Trimarchi Farm
Arou a travaillé à la Trimarchi Farm, comme une grande majorité des backpackers de l’hôtel. Tous les matins, à 6h30, un bus venait chercher les travailleurs pour les amener jusqu’à la plantation. Du lundi au jeudi, de 7h à 16h, Arou a très rapidement trouvé sa place dans ce qu’on appelle le « shed » ou la chaîne d’emballage, souvent réservée à la main d’œuvre féminine (et asiatique), car nécessitant plus de concentration et de méticulosité et considérée comme « moins difficile physiquement » (c’est cela, oui !). Bref, durant 5 semaines, son travail a été principalement le même : juste après que l’équipe de coréens a taillé les premiers bunchs, ces derniers sont placés dans une « chaîne d’eau », à l’aide d’un couteau aiguisé, Arou, les mains dans l’eau toute la journée, triait puis découpait des ¼ de bunchs en grappes de bananes de 4 ou 5 bananes. Un vrai travail d’artiste !
Les premiers jours furent affreux. Les douleurs articulaires atroces. Et les nuits devinrent très agitées à rêver de bananes en continue. Ajoutons à cela, l’aspect d’ennui mortel du travail à la chaîne, et on finit par se demander, les larmes aux yeux, ce qu’on fout à découper des bananes à l’autre bout de la planète alors qu’on a un Master universitaire en poche… et allez demander à Marine ce qu’elle en pense de mettre des sacs plastique dans des boîtes en carton, 8h30 par jour… elle vous rigolera au nez !
Au bout d’un mois, devenue experte dans la découpe des Kavendich et des Lady Finfers (parce que « it looks easier than it is »), Arou eu le droit à une promotion professionnelle : aller travailler dehors, attacher des ficelles aux bananiers, rencontrer les araignées puis surtout… un peu plus loin dans la chaîne, coller des stickers sur chacune des bananes placées sur le tapis roulant (oui, vous savez, la même étiquette qui vous fait chier sur les pommes… c’était moi la connasse qui les collait, ah, ah, ah !). Bref, détrompez-vous, ce dernier poste qui lui a été confié était loin d’être celui le plus ennuyeux. Eh oui, avec peu de choses, on arrive à se lancer des défis et à se créer un minimum d’intérêt pour ce qu’on fait (ex. réussir à coller le plus de stickers possible avant que toutes les bananes ne vous passent sous le nez).
Dans un monde où l’on vous ôte toute curiosité, où à la moindre question telle que « c’est quoi la différence entre les Kavendich et les Lady Finger ? », on vous répond « t’occupes » ou « les Lady Finger, c’est plus bon », on finit par sortir de cet endroit avec le cerveau ratatiné et la playlist de l’Ipod en tête pour toute la soirée.
Payée 20,40$/l’heure, Arou a pu gagner entre « seulement » 400 et 500$ par semaine, dans la mesure où les filles étaient souvent remerciées dès lors où les récoltes étaient moindres. Cependant, pour un salaire annuel s’élevant à 40 310$, Arou fut vite dégoûtée d’être une simple intellectuelle française…
Travailler dans une ferme de bananes fut très enrichissant, notamment dans la mesure où nous savons qu’on ne le refera plus jamais et que ce travail, certes pénible, n’a fait que constituer une expérience hors du commun en plus.
The « BV family », la colonie de vacances
Au BV hotel, mis à part les quelques rares touristes de passage qui payent 30$/personne leur nuit, vous n’y trouverez que des backpackers comme nous, travaillant ou à la recherche de travail dans une ferme agricole.
De ce fait, nous étions bien une quarantaine de jeunes européens, âgés entre 18 et 29 ans, à avoir passé plusieurs semaines ensemble, à devenir amis, collègues et potes de beuveries. Parce que le BV hotel, ce n’est pas seulement de la recherche de boulot, c’est aussi, chaque soir de week-end à faire la fête !
Partant de ce constat, être un couple parmi une tripotée de jeunes célibataires au pouvoir d’achat important et aux hormones en folie, nous a placé dans de drôles de positions très paradoxales. Oui, car vous n’êtes pas naïfs, le cocktail jeunesse + célibat + alcool + vie à proximité, vous transforme tout cet hôtel en espèce de grande colonie de vacances où Ryan et Mike se sont vite retrouvés dans la position de mono de vacances.
A la recherche d’un « chez nous » stable après 5 mois de vagabondage en Asie du sud-est, se poser dans une petite chambre, investir une armoire et une commode, nous a fait un bien fou ! De plus, se forger une petite routine à travers les tâches du quotidien ainsi que trouver ses repères dans une ville qu’on a fini par bien connaître, nous a permis de nous construire un cocon très confortable où nos différents « collocs » sont devenus nos amis et nos proches à qui on raconte les petites joies quotidiennes et les malheurs du moment. Entre shopping, cancans, soirée crêpe, excursions à Cairns, au Lac Eacham ou aux diverses chutes d’eau des environs, on a été très heureux de découvrir de nouvelles choses avec de nouveaux gens. Bref, du grand « comme à la maison » dont on avait commencé à rêver depuis plusieurs semaines : de la routine, des nouveautés, des amis et nos familles à bout de Skype.
Au BV hotel, chaque évènement et week-end était une bonne raison pour faire la fête. Superbe opportunité pour Arou de refaire sa garde-robe et de revivre son quotidien avec un peu de coquetterie. L’espace de trois mois, nous avons donc pu nous remettre à la mode occidentale, tout en essayant cependant de gérer nos kilos de sac à dos, avec (très) grande difficulté !
En termes de nouvelle expérience, celle du Goon fut mémorable… Le Goon désigne cette sorte de vin (rouge ou blanc) vendu en cubi, qui est le seul alcool abordable pour les jeunes voyageurs (entre 10 et 15$ les 4L). Lors d’un troisième vendredi du mois, où l’hôtel se transforme en grande boîte de nuit où il est impossible de dormir avant 3h du matin, nous avons acheté un Goon au vin blanc. Le liquide est sucré, le goût alcoolisé bien dissimulé et on s’y prendrait même à oublier qu’il s’agit de vin tellement la chose se boit facilement. Mais à chaque médaille son revers… Ce lendemain-là, Arou connut la pire gueule de bois de sa courte triste vie, au point de ne plus pouvoir bouger pendant 24 heures et à en avoir honte de s’être faite avoir aussi facilement. Morale de l’histoire : le Goon, c’est pas cher, c’est sucré, c’est bon, ça se boit (trop) vite et… ça fait très mal !
Un ou deux week-ends à sortir et faire la fête et… en ce qui nous concerne, nous avons sérieusement mis la pédale douce. Oui, car, on aime faire la bringue mais, avec l’âge, on réalise qu’il y a des limites à chaque bonne chose et que surtout… se remettre de terribles cuites, ça use ! Dès lors, nous nous sommes retrouvés spectateurs d’un monde un peu différent du nôtre où, d’ailleurs, nous n’intéressions plus grand monde dans la mesure où ni Flo, ni Arou, n’était sentimentalement disponible, à comprendre… nous étions en couple. Et la remarque de Teddy en nous voyant encore debout à 1h du matin dans une boîte de Cairns en essayant de suivre tant bien que mal tous nos amis de célibataire, fut à la fois très intéressante et très illustratrice de la situation : « Eh, vous êtes encore là ?! C’est cool, je suis fier de vous ! Vous n’êtes pas comme et Marchal et Lilly (cf. How I met your mother), le vieux couple qui se défile tôt dans la soirée ! ». Ce à quoi on a quand même eu envie de répondre : « mais SIIII !!! On allait justement partir là, on est trop fatigué là, on va rentrer se coucher dans nos deux lits simples séparés ! »
Tout ça pour dire que, nous avons assisté à un « Loft story » loin des caméras, où Paméla couche avec Ken et que Barbie surprend John à tromper Kimberley… et que même si les cancans c’est tordant, pour nous, simples spectateurs, ce n’était pas toujours simple à gérer et qu’en dépit de tous les bons moments passés au BV avec toute cette compagnie, au bout de 2 mois passés à Atherton, il était temps, pour Papa et Maman, de partir… pour notre roadtrip sur la côte australienne !
Arou & Flo
D’Août à Octobre 2013 :
Une semaine au BV hôtel : 120$/pers (env. 88,60€), puis 130$/pers après notre départ.
Location d’une remorque à Atherton : 70$ (env. 50€)