Inde – Jodhpur et Osiyan

Cher(e)s internautes,

 

Tous les guides déconseillent la circulation en bus, notamment pour les femmes voyageant seules, et particulièrement la nuit, car ce n’est pas « safe »: il peut y avoir des vols, des violences, et les chauffeurs ont tendance à se shooter à nous ne savons trop quoi pour pouvoir tenir le coup. Mais… quand t’as pas le choix, t’as pas le choix… Au final, nous avons pris un bus de jour et tout s’est bien passé (ne t’inquiète pas Maman) et désormais nous arrêterons de nous plaindre de la RATP (c’est promis ! ).

Il ne faut pas s’attendre au grand luxe mais quand t’as une place assise et que la fenêtre est ouverte (et si tu ne te préoccupes pas trop des poussières ou des autres trucs volatiles et que surtout tu as un châle reconvertible en cagoule) alors ce n’est pas vraiment désagréable.

 

Arou se protégeant de la poussière dans le bus

 

Les paysages que nous traversons durant notre route sont incroyables et nous dépaysent de nos campagnes françaises : entre brousse africaine, plaines fertiles, singes, sangliers, chèvres et nombreuses vaches sacrées, l’Inde possède des ressources inattendues et époustouflantes ! (cf. Vidéo à venir)

 

Jodhpur

 Jodhpur est aussi surnomée la ville bleue pour les nombreuses maisons à façades bleues qui la composent.

 

Vue sur la ville bleue et son fort depuis Hare Krishna guesthouse

 

Après avoir marché pendant 2 heures, perdus dans la ville et ses petites ruelles, avec nos backpacks de plus de 10 kg, encore sous un soleil de plomb, nous avons fini par choisir une très chouette Guesthouse située non loin de la Clock Tower : Hare Krishna Guesthouse où pour 1000 roupies la nuit à 3 (après fines négociations), nous avons une chambre à 2 lits doubles, des drapes propres, une salle de bain propre, des serviettes propres, de l’eau « chaude » et du papier toilette (Ô joie) ! C’est donc peu vous dire à quel point nous étions soulagés d’arriver en ce lieu après notre marche épuisante et notre soit disant Hôtel Dream Heaven d’Udaipur. Bref, le grand luxe accompagné d’un wifi, certes pas top mais dispo 24/24h et d’un service de nettoyage de vêtements (il était temps) !

Le restau sur le toit de l’hôtel est plutôt pas mal. Moins cher qu’à Udaipur, et on s’est mis à privilégier ce qu’on appelle la « continental food » ou « la bouffe pour occidentaux effrayés par la nourriture indienne trop épicée », et ce dans la mesure où nos problèmes digestifs perdurent, hélas… La terrasse du restau offre un panoramique fantastique sur la vieille ville et ses nombreuses baraques bleues ainsi qu’une vue impressionnante sur le fort.

Monsieur Poonam est le big boss de la Guest House. Serviable, aimable, plutôt bon busuinessman, il a réussi à nous vendre le kamel safari pour lequel nous étions aussi venus, et ce comme un chef ! Au final : on mettra une bonne note à Monsieur Poonam sur Tripadvisor.

 

Les trucs à faire à Jodhpur

 

Le fort de Mehrangarh

Taillé dans la roche et surplombant la ville, le fort de Mehrangarh est qualifié comme le fort le plus beau d’Inde. Et franchement, ça vaut le coup (selon nous) !

Pour 300 roupies chacun (4€) + 200r/app. video et 100r/app. photo, vous visitez pendant 2 bonnes heures cette merveille avec l’aide d’un audio guide (compris dans le prix et disponible en très bon français).

 

Le fort de nuit

 

La Clock Tower & le Sandar Market

La Clock Tower est un très bon point pour se repérer dans la ville (le guide du Routard le dit et nous… aussi !). Autour de cette tour s’éparpillent de nombreuses rues et petites ruelles avec des commerces en tout genre. C’est sympa mais comme partout en Inde où il y a de la circulation, c’est un peu fatiguant.

 

La clock tower au centre du Sandar Market

 

Le palais Jaswant Thada

Erigé à la mort de « je ne sais quel maharaja » (désolée pour l’offense, mais les noms des grands monarques indiens se suivent et se ressemblent) par l’une de ses préférées, le Jaswant Thada est parfois surnommé le « petit Taj Mahal ». C’est beau, les jardins sont agréables et reposants (surtout avec cette chaleur), la vue est magnifique, mais… il ne casse pas non plus des briques et la présence d’un immense pylône électrique gâche quand même énormément le cadre.

A faire pour 30 roupies/personne + 25 r/app. photo.

 

Le Kamel Safari à Osiyan

« Dans le désert, on capte, non mais allô quoi ! » (Même à l’autre bout du monde, on a entendu parlé des « philosophes contemporains » hyper en vogue en France).

Ici, on crève la dalle, les enfants jouent avec du caca de chameau, les fesses nues dans le sable, il y a pas de route mais il y a des téléphones portables.

Alors là… il s’agit quand même de notre folie de la semaine. Jodhpur est sympa mais au final, il y a peu de choses à faire. D’autres backpackers nous avaient parlé de cette nuit sous les étoiles et nous avons beaucoup aimé ! Après 1h30 de jeep depuis Jodhpur et 500 000 phrases répétées par Arou reprenant l’idée suivante : « il y a que moi qui ai peur ? », nous avons débarqué à Osiyan, une bourgade très peu touristique (je vous raconte pas notre succès) connue pour ses temples.

 

Curiosité des petits locaux

 

Bref, puis après 2h à dos de chameau (oui, nous l’avons fait ! Et nos fesses s’en souviennent), nous sommes arrivés dans la famille de Monsieur Gangaram, qui possède une petite maison, des vaches, des chèvres, des chameaux et quelques huttes au milieu du désert. A notre arrivée, nous avons mangé nous ne savons trop quoi mais c’était bon. Puis, nous avons fait une petite sieste dans notre hutte,en attendant que la chaleur se calme pour retourner faire une promenade en chameau direction une haute dune pour admirer le coucher de soleil.

Oui, c’était aussi magnifique que vous pouvez l’imaginer.

Coucher du soleil sur le désert

 

Et ce n’est pas tout! La nuit, le désert, loin de la pollution lumineuse des grandes villes, offre une vue sur le ciel étoilé juste époustouflante ! Nous avons donc, après le dîner, fait une pause digestive à contempler le ciel, allongés sous nos couvertures, en rigolant de notre hygiène déplorable qui, ici, ne semble déranger personne, mis à part nous ! Bref. Les constellations sont les mêmes qu’en France mais nous paraissent inversées et on se surprend même à se croire un peu astronome.

La nuit fut peut-être l’une des plus reposantes qu’on ait eues depuis notre arrivée en Inde. Au réveil, on a eu le droit à un petit déjeuner local délicieux et plutôt copieux, où pour la première fois nous avons mangé du porridge et bu du chai (thé au lait) (thanks Queen Elisabeth).

Pour ce week-end à la fois local et un peu touristique, très dépaysant, nous avons payé :

– 1600 roupies/personnes (env. 20€/pers)

– 800 roupies de jeep depuis Jodhpur (11€)

– 1500 roupies de jeep pour le retour à la case départ (pas la foi de prendre le bus depuis Osiyan, sachant que la ville est très peu touristique et qu’à notre arrivée, nous nous sommes faits alpagués par tout un tas de locaux).

Bref. Au final, c’était peut-être un peu cher, mais on ne regrette pas et on se dit qu’au pire, on ne mangera pas d’ici à la fin du séjour.

 

Ensuite…

 Nous partons dimanche 17/03 en train, direction Jaipur, la ville rose, capitale du Rajhastan…

 

Pensée philosophique de conclusion (par Flo Ier) : « Qu’est-ce qu’on se la complexifie notre vie ! » 

 Arou & Flo

 

 

 

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